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Voyages Oenologiques

13 décembre 2011

PETITE CONCLUSION

Voilà, un rapide tableau de la situation, on verra l’avenir, mais la bulle façon méthode bien de chez nous, à encore de beaux jours devant elle malgré la crise mondiale persistante.

Cependant, comme le monde est devenu un vrai village, la lutte pour garder la suprématie devient âpre.

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13 décembre 2011

LES RÉÉLS CONCURRENTS ÉTRANGERS : deux européens.

Deux pays sont vraiment concurrents en matière de méthode :

L’Espagne avec les Cava et l’Italie avec les Proseco.

Eux savent de quoi ils parlent puisque c’est aussi dans leurs gênes et depuis bien longtemps.

Ils en produisent plusieurs millions et inondent les marchés européens à bas prix.

13 décembre 2011

LES PAYS ÉMERGENTS

grappe01Avec la redistribution mondiale, des pays veulent leur méthode et se sont drôlement motivés pour y arriver. A l’heure actuelle, le Brésil, la Russie, misent sur ce type de vin et se concentrent pour en élaborer à la hauteur de leur ambition.

Ils  disposent de moyens conséquents pour parvenir à leur but.

C’est donc des affaires à suivre qui sont des plus intéressantes...

13 décembre 2011

D’autres pays pour les bulles.

On repousse les limites, merci le réchauffement climatique. Il me reste du travail, puisque je dois aller dans ces pays.

 bulles01

L’Angleterre :

Dernièrement, l’Angleterre est en pleine expansion concernant les méthodes traditionnelles.

En effet, elle bénéficie d’un sous-sol calcaire de type kimméridgien, ce qui veut dire qu ‘elle jouit naturellement du même sous-sol que le département de l’Aube. A ceci vous ajoutez le réchauffement climatique et vous obtenez quelques milliers d’hectares potentiellement aptes à produire un excellent sparkling wine.

Cette zone est en bordure sud Est dans la province du Kent principalement.

De nombreuses petites propriétés viticoles se sont développées et des plus importantes.

Ils bénéficient de l’aide technique Européenne non loin de là, et ont planté exactement les mêmes cépages que les Champenois, voir les mêmes clones variétal.

Ils y réussissent très bien, malgré les aléas climatiques qui peuvent avoir de graves conséquences sur la qualité de la récolte.

 

 

Le Luxembourg :

Un autre petit pays fin des années 80, a développé la méthode c’est le Luxembourg.

Petit vignoble de 42 km  et de 1300 hectares qui s’étend le long des rives de la Moselle. 

Là on a repris les cépages locaux : Riesling, Pinot gris, Pinot noir, chardonnay, Pinot blanc, Auxerrois.

Là encore de grandes réussites sous l’appellation crémant du Luxembourg, on peut déguster d’excellentes choses et des produits de haute technicité et de grande tenue.

Avant le développement anglais, ce pays représentait le plus septentrional des vignobles.

C’est très plaisant d’y passer une journée, car le vignoble est à taille humaine et très majestueux le long de la Moselle. A ne pas manquer en Eté et en Automne.

 

 

Le Canada :

En Colombie britannique, l’aventure des bulles à commencer début des années 80, et le développement s’est accéléré ces dernières années. Ils ne concernent que des petites exploitations. Le Québec et l’Ontario ont développé aussi la méthode, mais ils sont en concurrence avec les Ice Wine, ( vin de glace ), qui trouvent tout leur sens sous ce climat.

13 décembre 2011

L’ECOSSE : Splendeur romantique.

Un voyage un peu particulier, il ne concerne pas directement le vin mais le whisky.

En effet, impossible de faire pousser des vignes sous cette latitude, alors on a crée le royaume de la distillation.

Le whisky est d’origine irlandaise, les Ecossais ont récupéré le savoir-faire et ont su le faire - savoir.

Développant une véritable industrie, ils produisent deux sortes, les Blend et le single-malt.

En faisant simple, les assemblages de crus et les grands crus.

En fait, tout le secret est dans l’eau, sa pureté et son goût. En Ecosse elle coule à flanc des montagnes sur les plaques naturelles de schiste, donc pas de pollution à l’horizon, il suffit d’aller la récupérer dans le ruisseau ou le torrent voisin.

L’Ecosse a beaucoup plus de sources naturelles que ses voisins, c’est la raison pour laquelle elle peut engendrer diverses variétés de Whisky.

Bien sur, il y a la sélection du malt, la forme de distillation, chacun a son petit procédé, mais l’eau reste prioritaire avec la tourbe pour le brûlage ( bien qu’aujourd’hui, elle ne soit guère employée que par quelques distilleries ) et l’Ecosse en est bien fourni aussi, car son sol est marécageux la plupart du temps.

Il ne faut pas hésiter à faire les petites distilleries artisanales et les importantes certes plus touristiques.

Faire le tour de l’Ecosse, surtout les bords de mer, les plages sauvages,  est envisageable de mai en septembre Après vous pouvez oublier, il fait trop froid. Tout ceci est renforcé par l’humidité  qui devient insupportable en dehors des mois d’été. Surtout faites les Highlands, le spectacle est majestueux, et, absolument inoubliable surtout si vous avez l’âme romantique.

 Par contre, il faut y être né pour y rester, étant donné les conditions météorologiques et la solitude qu’il faut supporter pendant les longs mois d’hiver.

Ce n’est pas étonnant qu’ils aient crées le Golf à cette latitude et sous ce climat.

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13 décembre 2011

LA NOUVELLE – ZELANDE : un petit paradis au bout de la terre

2003.

Il faut du courage pour y aller et surtout du temps. C’est comme l’Australie on en peut y rester cinq jours. Merci pour le décalage horaire, c’est déboussolant.

Mais que de récompenses après avoir souffert dans l’avion pendant près de 24 heures et deux escales !!!!!

C’est grandiose !!!

Il y a deux îles principales, celle du Nord et bien sur celle du Sud.

Généralement, on arrive par celle du haut, par Auckland qui n’est pas la capitale mais la plus grande ville avec un peu plus de 1 million d’habitants.

Si vous ne possédez pas de bateau, vous n’êtes pas du quartier, tout le monde en possède un, la ville est un immense port de plaisance.

Il faut s’échapper de la cité et faire la côte qui est resplendissante et les forêts sont préhistoriques. De plus l’île est fortement volcanique, on voit des volcans pour de vrai et en activité, c’est dantesque !!!!!

Concernant la viticulture ce n’est pas la le plus intéressant à part Hawkes Bay, mais les vins restent assez communs et n’ont rien de particulier.

Par contre, arrivé sur l’île du Sud, tout change.

Les vins, c’est à dire Sauvignon Blanc et pinot noir flirtent avec la perfection surtout dans la superbe région de Malborough. Il faut chercher pour découvrir de la vraie méthode champenoise, qui reste de très bonne facture à ces latitudes fraîches. Vu le diamètre des piquets de vigne ça souffle dur dans le secteur, l’humidité ne fait que de se déposer.

Ils plantent beaucoup, ils ont le vent en poupe, leur notoriété n’est plus à remettre en question.

Etant donné les prix de vente, ils doivent viser la perfection, sinon pas de marché en vu et ils y réussissent très bien.

Ce ne sont pas les vins qui m‘ont sidéré, mais la nature. Pas de pollution, tout est pur, c’est le pays rêvé pour les randonneurs, les chasseurs et les pêcheurs.

Des montagnes majestueuses, des lacs de couleur violette, des fjords, le tout sur quelques kilomètres en longeant la côte sud-ouest. Incroyable, un paradis sur terre.

Les Néo – Zélandais ont pour habitude de quitter le pays quelques années pour vivre en Europe, mais ils y retournent, l’appel est irrésistible, impossible d’échapper à ce pays si on est né là-bas, tout en bas à l’autre bout de la Terre.

Pourvu que la pollution ou un cataclysme ne frappe pas cette charmante contrée, déjà que les tremblements de terre s’en chargent assez comme cela.

Par contre, un détail m’a fait un effet étrange. Beaucoup de sectes se sont installées en

Nouvelle – Zélande et font la pluie et le beau temps sur l’économie du pays. Il est vrai qu’ils sont très religieux, je crois que c’est le pays où la plus grande diversité en église catholique et protestante est représentée. Ceci est certainement dû à l’impression d’isolement, mais les sectes ont fait leur apparition et comptent bien s’accaparer le reste du pays.

13 décembre 2011

LA CALIFORNIE : Une liberté de pensée.

2002.

C’est là où se situe la principale production en méthode champenoise.

Deux vallées sont unanimement reconnues dans le monde pour la qualité de leur vin :  la NAPA et la SONOMA. On y rencontre les mêmes marques qu’en Champagne.

Les investissements français se sont considérablement réduits au début des années 90 à cause de la crise.

De plus, il y a eu le phylloxéra qui a ravagé une bonne partie des superficies.

Concernant cette production, elle ne s’est pas déployée comme on l’attendait, mais elle est de très bonne qualité malgré le climat méditerranéen et les vignes irriguées.

Une maison mérite le détour c’est SCHRAMSBERG, 100% familial et Américaine qui produit une excellente méthode. Tout est reconstitué à la sauce champenoise. On a l’impression d’être dans une vieille maison de vigneron de la vallée de la Marne.

Pourtant ce n’est pas dans ces deux vallées, que j’ai pu apprécier le meilleur.

La Russian River est au-dessus, car plus fraîche, les vins sont encore plus élégants et ont plus de longueur. On est à deux doigts de toucher la perfection surtout en pinot noir.

L’Anderson Valley est le must, les brouillards stagnent la journée sur cette petite valley.

Là, c’est parfait, Roederer l‘a parfaitement compris et y réussit pleinement depuis des années.

La Californie ce n’est pas les Etats-Unis, on y pense différemment, on tente des aventures originales dans tous les milieux industriels, elle renferme les meilleures universités de technologie du monde.

C’est ultra - moderne et à la fois simple et claires.

Les Californiens sont très ouverts d’esprit ce qui facilite les contacts.

Cependant, pour le petit Français que je suis tout est démesuré, même les arbres !!!

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13 décembre 2011

L'AFRIQUE DU SUD : Un assemblage original.

1998 : Cela faisait quatre années que les grandes élections étaient passées, et un vent de liberté et de changement soufflaient sur le pays récemment sorti de l’apartheid.

Ce régime a vu le jour en 1947, sous l’impulsion des blancs qui ne représentent que 10% de la population totale, issus des colons hollandais principalement, c’est à dire ceux installés dans le Nord du pays près de Johannesburg.

La zone Atlantique est plus ouverte d’esprit et est Anglophone, tandis que le Nord est Anglophobe ;

La seule langue autorisée est l’Afrikans provenant du patois d’Anvers du XVII ième Siècle.

Seuls les Flamands peuvent comprendre cette langue gutturale.

Ils existent onze ethnies d’Africains Australes, avec leurs onze langues officialisées.

Au travail, on ne peut parler que l’anglais avec les métis qui sont des sortes de chef d’équipe.

Vous pouvez oublier l’Afrikans, vous avez besoin de six mois d’entraînement  en prenant des cours avec un professeur et ceci assidûment.

L’Afrique du Sud appartient grosso modo à trois familles :

Les Oppenheimer, les principaux propriétaires des mines de diamant du pays qui règnent sur le nord du  pays.

Les Rupert, magnat de presse et propriétaire de marque de cigarettes de renommées internationales. Ils sont installés dans la région du Cap.

Le groupe Beck, producteur d’acier, réputé le meilleur du monde pour sa qualité.

Ils possèdent chacun des domaines viticoles d’une incroyable splendeur de plusieurs centaines d’hectares. Les bâtisses : ‘ Le Homestead’ sont d’époque, le toit est en chaume et datent des années 1650 à 1690, date de l’arrivée des colons qui ont planté les premiers pieds de vigne. 

Le chef de fil de la viticulture est la KWV, la plus importante cave - coopérative du monde.

Du temps de l’apartheid, elle régnait en maître sur toute la viticulture Sud Africaine.

Depuis les grandes élections, beaucoup de petits domaines ont tenté l’aventure, toujours sous l’œil vigilant du géant de Paarl. Il y a 16 kilomètres de bâtiment, et elle produit 300 millions de bouteilles sur son site. Impressionnant, plus importante que les géants australiens que j’avais visités lors de mon séjour.

Concernant la méthode champenoise, elle représente un peu plus de deux millions de bouteilles et se prénomme ‘ Méthode Cap Classique ‘. Ils ont tout de suite respecter les règles internationales a contrario des Australiens qui continuaient à baptiser leurs bulles Champagne. Elle a été introduite fin des années 70, par des Français qui passaient par-là pendant le régime de l’apartheid.

Elle est principalement élaborée à partir de pinot noir et de chardonnay. Comme par hasard !

Curieusement, ils n’utilisent pas de chenin blanc qu’il prénomme le Stein, mais, il ne s’agit pas du même que le nôtre. C’est un autre croisement variétal.

Une seule maison est dédiée à la méthode champenoise, c’est Graham Beck à Robertson :

Ils ont poussé le vice à utiliser une bouteille spéciale pour leur production, tout est ultra moderne avec en prime du marbre du sol au plafond. Le matériel est 100% français.

C’est de très bon niveau en qualité.

Les vignes sont irriguées, malgré la proximité de l’Océan, car les pluies sont bloquées par la chaîne du Drakensberg qui coupe le pays en deux.

Par contre, les vins sont plus fins et élégants que les compagnons australiens.

Grâce à la main d’œuvre bon marché, ils sortent des produits peu chers, de bonnes tenues, et il y a moins de distance pour atteindre l’Europe. Par conséquent, ils gagnent sur tous les tableaux. Ils représentent une sérieuse concurrence.

Cependant, ces dernières années, une détérioration du climat social s’est installée au détriment des Blancs.

En effet, certains d’entre eux ont acheté des machines modernes de vinification et s’en servent comme moyen de pression envers leurs travailleurs s’ils les menacent de faire grève.

IL faut dire que déjà à l’époque, ils ne manquaient pas de moyens technologiques modernes et savaient investir en conséquence. Ils ont les moyens financiers, ce n’est pas un problème,  le problème majeur était la main d’œuvre qui était peu qualifiée pour se servir des équipements correctement. Il y a de la casse !!!

Mais, les temps changent, et certains propriétaires commencent à investir en France ou ailleurs en Europe pour assurer l’avenir de leur descendance, car ils craignent pour leur situation. Nous verrons bien.

Le phénomène nouveau à l’époque, était que les noirs s’en prenaient physiquement aux blancs, ceci n’existait pas sous le temps de l’apartheid.

Allons nous connaître une situation comme le Zimbabwe ???

 Néanmoins, c’est un magnifique pays qui vaut le détour, si vous aimez l’Afrique vous adorerez. De plus, ils jouissent d’une vraie culture qui a plus de 400 ans.

En tant qu’européens, nous ne sommes pas si différents, des points communs existent.

13 décembre 2011

L'AUSTRALIE : Perth, la capitale isolée du reste du monde.

2003.

En 2003, je retournai en Australie. Lors de mon premier voyage j’avais visité Sydney, Melbourne et Adelaide.

Un australien m’avait parlé de Perth, mais pas le temps d’y aller, le pays était trop grand.

En revenant d’Adelaide, après le mariage d’une de mes connaissances, j’avais programmé Perth et la région de Margaret river, là où sont plantées les vignes du côté Occidental.

Cette capitale est la plus isolée du monde, pas une grande ville avant 3000 km, les gens y sont plus dynamiques et ont une mentalité à essayer les choses nouvelles.

Etant isolé du reste du monde, ils ont une mentalité spéciale.

Il ne faut pas oublier de visiter la Margaret river, qui est sublime, une forêt d’eucalyptus posée sur un sol de latérite. Le spectacle est grandiose, cela change de la platitude désertique de l’intérieur du pays, et, le vignoble est au milieu de tout cela.

Le détour vaut le coup par les plages de l’Océan indien. Concernant le vin, il est un peu plus léger que l’intérieur du pays, mais rien de particulier qui apporterait un plus notoire.

13 décembre 2011

L’AUSTRALIE : l’île continent.

Situation en 1993 :

 En 1993 : l’Australie sortait des « kangoorouges » des années 70 et 80, et entreprenait une politique des vins marketing et à de grande qualité, à destination des pays Anglo-Saxons, principalement en Angleterre.

Ils sont très modernisés, ils n’ont pas le choix, car la main d’œuvre est un problème crucial. On ne peut faire travailler des aborigènes, et, plus de 80% de la population est  sédentaire et citadine de surcroît.

Par voie de conséquence, ils copient beaucoup de matériels européens de production qu’ils fabriquent à moindre coût étant donné qu’ils vivent au bout du monde.

L e coût de transport représente chez eux un véritable tracas, donc ils doivent être

ultra - performants sur la production et la vente, sinon ils ne peuvent concurrencer les autres pays.

Au niveau de la qualité, le climat est plus stable que chez nous, alors il est plus facile de reproduire chaque année ce type de vin style méditerranéen si particulier.

 Concernant les vins mousseux, ils sont très peu nombreux si on compte uniquement ceux élaborés en méthode champenoise.

Un anglo-Saxon, à la différence du Français, attache beaucoup d’importance au climat et peu à la texture du sol.

En France on essaie de tirer partie des deux, pour former une synergie qualitative.

Par conséquent, les meilleures zones sont l’état du Victoria près de Melbourne, dans la Yarra Valley principalement, non loin de la mer de Tasmanie.

Les meilleurs cépages sont le pinot noir et le chardonnay, décidemment, en ce qui concerne les méthodes, ils s’adaptent partout ces deux là.

Dès qu’on entre dans le territoire, la chaleur suffocante étouffe, cela devient vite un calvaire, le chapeau, les lunettes, et la crème solaire indice 50 ne sont pas là pour donner un style, sous ses latitudes ils remplissent leurs offices.

Alors pour les vins mousseux, on peut toujours en faire en irrigant, mais le manque de finesse et l’opulence du corps renforcé par la perte d’acidité, ont la fâcheuse conséquence d’offrir des vins lourds sans charme.

 Par contre, ils ont développé le « Sparkling Burgundy », vin rouge mousseux produit à base de syrah principalement est devenu l’apéritif préféré des Australiens.

Surtout pas de critique acerbe envers ce produit vous seriez mal vu, il est de coutume de demander la main de sa future prétendante avec ce type de breuvage.

Quant à moi, je préfère éluder la question, chacun son style et Dieu jugera.

 Une autre région où s’est étendue les vins mousseux, c’est la Tasmanie.

En effet, elle bénéficie d’un climat encore plus tempéré, la partie Nord de l’île près de Launceston est comparée au climat champenois. Elle a échappé aux canicules dévastatrices de ces dernières années.

C’est là qu’il y a les meilleures méthodes australiennes. Les arômes sont respectés et l’équilibre est présent à faire pâlir le champagne de basse et moyenne gamme.

Par contre sur le Sud plus près de Hobart, on enregistre des différences de quinze jours de maturité avec la partie Nord !!!!!! On craint même la gelée sur la partie sud de l’île.

En effet, en  Tasmanie, il y a plusieurs climats, qui sont séparées par une chaîne montagneuse, et aucun endroit  ne ressemble à l’autre, tout est coupé au couteau en terme de végétation.

On a l’impression de changer de continent ou de pays tout en restant sur la même île.

Alors pour les vins c’est la même chose, les effets ressentis ne sont pas les mêmes suivant leur provenance.

 Pour produire de la méthode champenoise dans cette région, qui nécessitent beaucoup d’investissements en terme de matériel et de maintenance, il faut avoir de bons systèmes D, car les techniciens sont rares, tout est à faire par soi-même en attendant les pièces de rechange ou les précieux conseils..

 Ceci est valable pour bien d’autres pays qui font de la méthode, c’est une des raisons pour laquelle, les habitants de l’hémisphère Sud rechignent un peu à en faire, c’est coûteux, cela rapporte moins bien et moins vite qu’un vin tranquille, cela nécessite beaucoup d’emprunts bancaires pour commencer, et, il n’est pas évident de trouver des techniciens qualifiés pour entretenir le matériel et assurer les vinifications.

 Cependant, ces gens sont animés d’un esprit de pionner, un peu comme en Amérique, ils tentent toujours, l’échec fait partie de la mise de départ, ils font avec, rien ne les arrête.

Ainsi, dans la petite Clare Valley, on fait d’excellents blancs, très frais et aromatiques à base de Riesling Australien. Très rafraîchissant sous ce climat de plomb.

 D’autant plus que faire du vin fait partie prenante de leur culture et revêt un aspect considérable dans un pays jeune : on ne parle pas de tradition mai de naissance.

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